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L'APPEL DU GOUVERNEMENT À UN DIALOGUE INCLUSIF..

ALLOCUTION D’OUVERTURE DU MINISTRE ABDOULAYE BIO TCHANE A LA 1ère SESSION EXTRAORDINAIRE NEGOCIATIONS GOUVERNEMENT SYNDICATS

Mesdames et Messieurs les Ministres ;
Messieurs les Secrétaires Généraux des Centrales et Confédérations Syndicales ;

Mesdames et Messieurs ;

Chers amis de la Presse ;

Je vous souhaite à tous, la bienvenue dans cette salle de conférence de l’INFOSEC. Nous sommes réunis ici ce matin pour les travaux de la 1ère session extraordinaire de la Commission Nationale Permanente de Concertation et de Négociation Collective Gouvernement/Centrales et Confédérations Syndicales, au titre de l’année 2018. Comme le recommande l’usage en début d’une nouvelle année, je vous présente au nom du Gouvernement mes vœux de Santé, de Paix, de Bonheur et de Prospérité pour vous-même ainsi que pour les membres de vos familles respectives.

Je remercie les Secrétaires Généraux des Centrales et Confédérations Syndicales pour avoir répondu à notre invitation à la rencontre de ce jour mardi 30 janvier 2018.

Permettez-moi de rendre un vibrant hommage au monde des travailleurs, pour son rôle séculaire dans les différentes transformations positives que notre pays a connu, laissez-moi exprimer aussi la reconnaissance de tout le Gouvernement aux responsables syndicaux pour leur dévouement à la cause des travailleurs et du développement de notre pays le Bénin. Enfin, je tiens à vous rassurer de ce que l’amélioration des conditions de vie et de travail des travailleurs reste au cœur des préoccupations constantes et permanentes du Gouvernement et de son Chef le Président Patrice TALON.

Les concertations qui s’ouvrent ce matin s’inscrivent dans une longue tradition initiée par le Gouvernement à laquelle vous les partenaires sociaux avez apporté votre franche adhésion mais aussi et surtout œuvré à la pérenniser. La participation de tous aux présents travaux de la 1ère session extraordinaire de la Commission Nationale Permanente de Concertation et de Négociation en constitue une parfaite illustration. Elle démontre votre grande disposition à faire de la concertation un instrument privilégié de dialogue social, gage de paix et de stabilité. Le Gouvernement vous en sait gré et voudrait pouvoir compter sur vous pour bien sûr retrouver un climat social apaisé. Ce climat est indispensable au Gouvernement pour mener à bien son programme, mais il est indispensable aux travailleurs aussi, pour voir leur situation matérielle s’améliorer.

Mesdames et Messieurs,

Comme vous le savez, la présente concertation intervient dans un contexte tout particulier où, l’administration publique est marquée, sur ces dernières semaines, par des mouvements sociaux persistants dans certains secteurs d’activité comme l’éducation, la santé et la justice. Cette situation sociale doit pouvoir connaître un dénouement à travers un dialogue franc gouvernement-centrales et confédérations syndicales.

Point n’est besoin de rappeler que tout mouvement de cessation collective de travail, quelle que soit sa durée, sa forme, son ampleur a un impact négatif sur la production. Il est donc clair que plus cela dur plus cela nuit à l’économie.

Mesdames et Messieurs,

Sur le plan politique, il est évident que la démocratie béninoise, malgré les difficultés rencontrées, évolue à un rythme satisfaisant et qu’elle se renforce grâce à la qualité de nos institutions. Mais c’est aussi en raison des efforts significatifs consentis chaque jour par les acteurs de la vie socio-économique et politique de notre pays. Convaincu aussi que la démocratie est une condition nécessaire à la réalisation du développement humain durable, le Gouvernement ne ménagera aucun effort pour assurer sa consolidation et son enracinement.

A mon avis, l’un des facteurs susceptibles de constituer cette consolidation, c’est la promotion du dialogue social par l’ensemble de ses acteurs. Le dialogue social a une fonction médiatrice capable de gérer les tensions sociales inévitables. Il doit pouvoir lier croissance économique et progrès social dans un environnement comme le nôtre où la pauvreté est réelle et les ressources publiques limitées.

Mesdames et Messieurs,

Pour cette première session extraordinaire, le gouvernement propose à l’ordre du jour, les points suivants :

1.l’application des statuts particuliers des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire ;

2.les échanges sur le relevé des conclusions des négociations entre le comité gouvernemental et le collectif des syndicats du secteur de la santé ;

3.la coordination entre le FNRB et la CNSS ;

4.Divers.

Sans nul doute que l’examen de ces points permettra aux termes de nos travaux de lever les malentendus et les incompréhensions qui rendent encore plus complexe l’équation des revendications syndicales sectorielles ou confédérales.

Et comme j’ai eu l’opportunité de le rappeler lors des travaux précédents de notre commission, le dialogue social est pour nous un instrument qui permet de fédérer les forces et d’aplanir les divergences. C’est par ce dialogue qu’on peut construire la paix sociale ; paix sociale dont ont besoin les pays à économie fragile, comme le nôtre.

C’est pourquoi, pour conclure, je veux réitérer ici la volonté soutenue du Président de la République et de notre Gouvernement à œuvrer pour le renforcement de la culture du dialogue social et celle de la négociation collective dans notre pays.

Tout en nous souhaitant de fructueuses discussions, je déclare ouvert ce jour, mardi 30 janvier 2018, les travaux de la première session extraordinaire de la Commission Nationale Permanente de Concertation et de Négociation Collectives Gouvernement/Centrales et Confédérations Syndicales.

Je vous remercie.

Source: https://www.facebook.com/notes/gouvernement-du-b%C3%A9nin/allocution-douverture-du-ministre-abdoulaye-bio-tchane-a-la-1%C3%A8re-session-extraor/2116483008586137/

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