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FRANÇOIS MENSAH: 3 ANS DÉJÀ

COCKTAIL DE TÉMOIGNAGE ET D'HOMMAGE.

KOMI KOUTCHÉ : Ministre de l’Economie et des Finances
«Il aimait m'appeler «le Grand frère»..Hélas... »

VALENTIN DJENONTIN : Ministre de la Justice
Il y a quelques jours, j’étais allé au Cnhu saluer des amis quand on m’informait que mon ami Mensah était juste à côté. Je suis allé le voir et il était dans un état très critique. La nuit, le bruit a couru tout le pays,  faisant état de ce qu’il est mort. J’ai appelé les autorités de l’hôpital et ils m’ont dit qu’il est admis à la réanimation.Vous savez le seigneur a dit qu’il vaut mieux aller dans une maison de deuil que d’aller dans une maison de festin parce que là-bas, on y réfléchit. Hier nous étions en conseil des ministres quand la nouvelle nous est parvenue. C’est pourquoi on a fait le déplacement ce jour pour dire toutes nos condoléances à la famille éplorée et à toute la presse.

DOROTHEE KINDE GAZARD : Ministre de la Santé
Je dirai que c’est beaucoup d’émotions parce que nous avons suivi personnellement votre collègue, le regretté François Mensah. Nous somme allés à son chevet plusieurs fois. En tant que médecin nous l’avons suivi de près. A un moment donné, il semblait sortir de son coma et nous avons pensé qu’il allait en sortir. Si les médecins pouvaient lui donner la vie, ils l’auraient fait. Je voudrais dire que les médecins soignent mais c’est Dieu qui guérit. Toutes mes condoléances à l’équipe de canal3. J’ai remarqué et j’ai vécu la solidarité des collègues de François. Toutes les fois que je suis passée à l’hôpital, il en avait toujours un qui attendait les instructions des médecins. Je crois que cette solidarité est à saluer. Il faudra la témoigner à la veuve. Elle est jeune et elle a une petite fille. Il faut la soutenir.

NAOMIE AZARIA: Ministre de la Famille
Je suis allée le voir à l’hôpital et il me donnait espoir qu’il allait mieux. J’ai crié son nom François … François et il a ouvert les yeux pour me regarder. Dieu a donné et Dieu a repris.  C’est une grâce. Dieu est le même hier et aujourd’hui. Il n’a pas changé. Je prierai donc le Seigneur qu’il prenne soin de sa famille et de sa famille professionnelle.

BRUNO AMOUSSOU  Président de l’Un
Nous sommes venus présenter nos condoléances au groupe Fraternité à la télévision canal3 et à tout le personnel et particulièrement à tous ceux qui partagent avec nous ses analyses à la télé. Sa voix nous manquera, ses chroniques, ses analyses nous manqueront mais je suis sûr que vous allez œuvrer pour ses les idéaux qu’il a toujours défendu soit préservés. Nous sommes surtout venus à Canal3 parce que pendant qu’on asphyxiait la liberté de presse au Bénin, vous jetiez de l’oxygène dans le domaine de la presse et François Mensah était de cette équipe-là. Nous aurions souhaité que vous fassiez en sorte qu’il ne soit pas mort avec la pérennité de ses idées.  Nous voudrions que tous ceux qui se battent avec lui et qui partage avec lui l’idée de se battre pour les libertés et pour la vérité continuent le combat.

AUGUSTIN AHOUANVOEBLA : Président de la Fbf

La douleur est très intense. François Mensahétait un homme très critique surtout dans notre activité. Nous sommes totalement émus et en toute objectivité je dois dire que la vie est un marché où chacun vient faire ses achats. Ses œuvres seront gravées dans la mémoire de tous les hommes de son époque. Je voudrais me joindre à canal3 pour accompagner sa petite famille pour tous les besoin de ses obsèques.

NOEL CHADARÉ : Sg de la Cosi-Bénin

Nous avons tous appris avec stupeur la triste nouvelle du décès d’un journaliste que nous avons beaucoup apprécié.Je comprends l’état d’âme qui vous anime. Eh bien, cet état d’âme est celui de nous tous. Chacun de nous avait des relations avec le défunt mais c’est là l’une des réalités de la vie humaine. Nous devons tous l’accepter. Un auteur a dit « Quand cet homme est fait il n’est plus bon qu’à mourir ». Nous vous soutenons. La Cosi-Bénin présente toutes ses condoléances au groupe de presse de canal3.

IDRISSOU BAKO : Dg Sonapra
François était une valeur. Comme on le dit, les bonnes choses ne durent jamais. François est parti et on va prier Dieu qu’il l’accueille au paradis.

JOSEPH DJOGBENOU : Avocat et Agrégé de Droit
« Chers amis, la jeunesse, dans son dynamisme et dans ses rêves légitimes vient d'être doublement fauchée. La presse, dans son enthousiasme, son courage résolu et sa générosité est tout aussi durement éprouvée. Il n'y a, en ces moments de douleur, que prière pour soigner la tristesse et espérance pour soigner la vie. Repos aux âmes de François MENSAH et de Hélène HOUSSOU. Avec mes condoléances attristées à toute la presse béninoise. »

PRUDENT VICTOR TOPANOU : ancien ministre

«François Mensah s’en est allé» Il était un garçon hyper intelligent. Il avait une culture générale largement au-dessus de la moyenne. Je lui vouais une admiration sans faille. Il était tout aussi doué dans les questions sportives, politiques que socio-culturelle. Ses analyses pertinentes et cohérentes ne laissaient personne indifférente. On aimait ou on aimait pas ; moi, je les aimais. Il m’arrivait même de prolonger ses analyses avec lui hors antenne après Actu matin. Aujourd’hui, il s’en est allé. Il va nous manquer. Je joins ma voix à celles, nombreuses, de celles et ceux qui l’ont connu pour présenter mes sincères condoléances à sa famille et à ceux qui lui sont chers. Qu’il repose en paix et que la terre lui soit légère.

MICHEL ADJAKA : Président de l’Unamab
"C'est avec amertume, tristesse et désolation que j'ai appris la mort de François MENSAH, un journaliste dont l'immense talent contraste avec le jeune âge.  En cet instant de douleurs atroces, je me souviens que tu disais que la qualité d'une vie ne se mesure pas à l'aune du nombre d'années passées, mais aux actions menées et surtout aux missions accomplies.  En 32 ans, nombre bibliquement insondable, François tu as réussi à marquer positivement la presse béninoise et tout le peuple béninois. L'Union Nationale des Magistrats du Bénin (UNAMAB) ne peut oublier tes précieuses analyses et contributions sur canal 3 dans l’émission Actu Matin sur ses différents combats afin de l'aider à parfois réajuster le tir ou à garder le cap.Au nom de cette association et à mon nom personnel, je présente, à la presse béninoise, au groupe de presse Fraternité et à la famille MENSAH, mes sincères condoléances. Dieu a donné, Dieu a repris, que son Saint nom soit loué.
Face à la volonté de l’Éternel, la prière reste le seul recours. Prions donc pour le repos de l'âme du défunt. A sa fille, organisons-nous pour lui témoigner notre solidarité afin qu'elle hérite du talent de son feu père.François, que la terre te soit légère.
AMEN"

ABOUBAKAR TAKOU
"François n'est pas mort. Vous vous trompez. Il ne nous a pas non plus quittés. Arrêtez de dire ça et réjouissons-nous. C'est son rêve qu'on danse, qu'on chante. Il a accédé à un plan qui lui permet maintenant de voir les choses dans leurs vraies dimensions. François nous sourit. Il pleure notre vie d'ignorants et s'étonne qu'on se préoccupe de la mutation qu'il a subie et que nous appelons par manque de données sur le réel, départ, la mort. Oh jeune frère, devenu grand frère. Tu te demandais pourquoi, je ne suis pas intervenu pour rétablir la vérité. T'as raison "Nonvi " .Je n'étais pas occupé. J'étais aussi comme les autres, sous l'emprise du nuage du mensonge qui nous voile la vérité. Mais je me suis dit que les étoiles vivent au ciel et que t'as été appelé à des tâches plus nobles. Du coup, la lumière prit place et je vis les choses avec grandeur. Je n'ai pas condamné la mort de s'être trompé de proie bien que je sache que des gens comme Tevoèdjrè sont là à nous assombrir l'horizon et c'est toi qu'il invite. Bien au contraire. J'ai compris que Dieu n'invite que ses amis. Ceux-là qui ont mené le combat juste sans faire de l'hypocrisie leur amie. Pour preuve, tu n'as pas été plus malade que Yayi, notre président. Mais il est toujours là. Réjouissons-nous, disais-je de ton sort. Tu es maintenant plus proche de nous que jamais. Embrasse-moi Thomas Sankara ! Dis à Patrice Lumbuba qu'il y a des jeunes qui continuent encore d'évoquer son nom qui fait frémir nos dictateurs. Fais un coucou à Affo Love, à mon idole, Stephan Doukoure, Douk Saga. Toi qui as vu Socrate, qui peut maintenant discuter avec Sedar Senghore, serrer la main au Kaya Maga, de la littérature regro- Africaine, l'admirable poète nègre, je veux nommer, le martiniquais, notre frère, Aimé César. Je t'envie François. Je ne verserai pas ces larmes hypocrites de nos amis. À canal 3, on fait semblant de présenter le visage du déluge. Tu nous connais. Tu en ris. C'est cela le monde que tu visualises maintenant de ta tribune, avec sérénité. Nous n'allons pas te pleurer puisque ce ne fut jamais ton souhait. J'avais laissé les amis mécaniciens et autres bricoleurs de la plume écrire. Maintenant c'est l'heure. Et puisque c'est l'heure, empruntons la voie juste du savoir en chantant, en dansant sans ne point gémir pour le bonheur et sur la demande de François. Lorient éternel, de l'autre côté, est un graal que nous évitons, nous craignons par notre grande ignorance. Salut à toi François qui, j'en suis certain, de tout ton talent, prépare notre arrivée, oh combien joyeuse dans ce monde vrai. Je ne dirai Adieu. Hastaluego commandente! !!!"


Propos recueillis et transcris pour l’Inter-Express par Vital BOTON 

CERICAD

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