DEVOIR DE MÉMOIRE.
🇧🇯 28 août
Et si ce message était celui d'un citoyen ordinaire, qu'aurait fait le Président Boni YAYI ?
Par une lettre en date du 28 août 2013, la conférence épiscopale du Bénin (ceb) répondait au Président Boni YAYI pour lui rappeler l’objet et l’esprit de son Message du 15 août 2013 suite aux "regrettables malentendus" et les mauvaises interprétations auxquels il a donné lieu.
De quoi s'agissait-il ?
Le dimanche 15 août 2013 dans un message écrit la Conférence épiscopale du Bénin s'était exprimée sur l'actualité "fidèle à son souci constant d’apporter sa modeste contribution à l’édification de la Nation".
Ledit message présentait un tableau bien sombre mais réel de la situation sociopolitique du pays caractérisée par "un climat de fortes tensions, de divisions ouvertes, de malaise profond."
Ce message qui a également le mérite de mettre le doigt sur ce qui se murmure au sein de l'opinion en ce qui concerne les affaires "d’empoisonnements et de complots douteux, d’arrestations et d’emprisonnements fortement contestés."
Il n'en a pas fallu plus pour faire réagir le Président de la République qui, en réplique à travers une lettre du 16 août 2013 s'en est pris aux évêques. Sans contester le malaise qui est décrit par la Ceb dans son message, le Président se refuse quand même d'être seule la cause ou d'en assumer seule la responsabilité. Il écrivait à ce propos "Cet état de malaise est réel mais il ne saurait être imputé à un régime ni encore moins à un individu fût-il le Président de la République. En fait, il s’agit d’une responsabilité collective ... ."
Mais le paragraphe du message de la conférence épiscopale, qui a le plus irrité le Présidents fut celui relatif au "Triste dossier d’empoisonnement." "C’est avec beaucoup déceptions que j’ai pris connaissance du premier paragraphe ... où vous estimez que le drame qui a failli faire basculer dans la violence notre Nation à savoir la tentative d’empoisonnement et de coup d’Etat sont douteux et ont provoqué des arrestations contestées " réagit Boni YAYI
Plus loin, il accuse la conférence épiscopale d'être de connivence avec le principal accusé, de vouloir manipuler l'opinion ou d'influencer la justice. Au surplus le Président Boni YAYI invite les évêques à lui communiquer les éléments qui leur permettent de qualifier cette affaire de douteuse. Il craint à la fin "une foi politisée" de la part des évêques.
En cette période là, qu'aurait fait le Président Boni YAYI si cette lettre venait dans un citoyen ordinaire ?
Lire le message de la conférence épiscopale : https://www.google.bj/amp/s/lanouvelletribune.info/archives/benin/15434-revision-de-la-constitution-l-eglise-catholique-dit-non-a-boni-yayi/amp
Lire la lettre de Boni YAYI : http://www.lapressedujour.net/archives/27392
Lire la réponse de la conférence épiscopale : http://bj.jolome.com/news/article/reponse-des-eveques-a-la-lettre-envoyee-par-le-president-boni-yayi-au-president-de-la-conference-738
CERICAD.
🇧🇯 28 août
Et si ce message était celui d'un citoyen ordinaire, qu'aurait fait le Président Boni YAYI ?
Par une lettre en date du 28 août 2013, la conférence épiscopale du Bénin (ceb) répondait au Président Boni YAYI pour lui rappeler l’objet et l’esprit de son Message du 15 août 2013 suite aux "regrettables malentendus" et les mauvaises interprétations auxquels il a donné lieu.
De quoi s'agissait-il ?
Le dimanche 15 août 2013 dans un message écrit la Conférence épiscopale du Bénin s'était exprimée sur l'actualité "fidèle à son souci constant d’apporter sa modeste contribution à l’édification de la Nation".
Ledit message présentait un tableau bien sombre mais réel de la situation sociopolitique du pays caractérisée par "un climat de fortes tensions, de divisions ouvertes, de malaise profond."
Ce message qui a également le mérite de mettre le doigt sur ce qui se murmure au sein de l'opinion en ce qui concerne les affaires "d’empoisonnements et de complots douteux, d’arrestations et d’emprisonnements fortement contestés."
Il n'en a pas fallu plus pour faire réagir le Président de la République qui, en réplique à travers une lettre du 16 août 2013 s'en est pris aux évêques. Sans contester le malaise qui est décrit par la Ceb dans son message, le Président se refuse quand même d'être seule la cause ou d'en assumer seule la responsabilité. Il écrivait à ce propos "Cet état de malaise est réel mais il ne saurait être imputé à un régime ni encore moins à un individu fût-il le Président de la République. En fait, il s’agit d’une responsabilité collective ... ."
Mais le paragraphe du message de la conférence épiscopale, qui a le plus irrité le Présidents fut celui relatif au "Triste dossier d’empoisonnement." "C’est avec beaucoup déceptions que j’ai pris connaissance du premier paragraphe ... où vous estimez que le drame qui a failli faire basculer dans la violence notre Nation à savoir la tentative d’empoisonnement et de coup d’Etat sont douteux et ont provoqué des arrestations contestées " réagit Boni YAYI
Plus loin, il accuse la conférence épiscopale d'être de connivence avec le principal accusé, de vouloir manipuler l'opinion ou d'influencer la justice. Au surplus le Président Boni YAYI invite les évêques à lui communiquer les éléments qui leur permettent de qualifier cette affaire de douteuse. Il craint à la fin "une foi politisée" de la part des évêques.
En cette période là, qu'aurait fait le Président Boni YAYI si cette lettre venait dans un citoyen ordinaire ?
Lire le message de la conférence épiscopale : https://www.google.bj/amp/s/lanouvelletribune.info/archives/benin/15434-revision-de-la-constitution-l-eglise-catholique-dit-non-a-boni-yayi/amp
Lire la lettre de Boni YAYI : http://www.lapressedujour.net/archives/27392
Lire la réponse de la conférence épiscopale : http://bj.jolome.com/news/article/reponse-des-eveques-a-la-lettre-envoyee-par-le-president-boni-yayi-au-president-de-la-conference-738
CERICAD.
Commentaires