Accéder au contenu principal

UN ÉTERNEL INGRAT


Candide Azanaï, le nom qui fait parler de lui actuellement sur la scène politique béninoise. Un homme qui se fait inviter dans toute l’actualité et se fait remarquer négativement. Un homme, une histoire pourrait-on dire. Un homme qui parle et parle encore, mais seulement qui oublie d’où il vient, encore moins où il se situe actuellement et dont l’avenir ne semble même pas le préoccuper.

A la découverte de ce badaud devenu ministre par la générosité de Boni Yayi.

Né le 14 juin 1959 à Porto-Novo, le brillant  jeune d’alors dont la carrière devrait être des plus excellentes après l’obtention d’une maîtrise de philosophie option philosophie politique et morale ponctuée d’une mention très bien, a tôt montré des signes de voyoucraties poussées au quartier Joncquet. Des généreux bienfaiteurs ayant remarqué cette dérive annoncée l’ont aidé à quitter cet enfer et lui ont ouvert une voie de carrière politique à la Renaissance du Bénin. Ces bienfaiteurs (le couple Soglo) en ont eu pour leur compte avec une démonstration de force de l’éternel voyou, Candide, qui n’avait pas oublié son sombre passé. Chassé de la Rb, il atterrit alors dans la mouvance présidentielle et fut très tôt récupéré par Boni Yayi qui fait de lui ministre malgré l’opposition de nombreux barons de la mouvance qui connaissaient bien cet intrus. Les témoignages sont édifiants sur tout ce qui a été dit de Candide Azanaï, mais Boni Yayi en bon père de famille lui a fait confiance et lui confie un portefeuille ministériel.  Une fois sorti du gouvernement, Candide Azanaï devient alors, un os dur dans le gorge de Boni Yayi, et pourtant il a fait de lui un député sur la liste des Forces Cauris pour un Bénin Emergent.

L’ingrat Candide

Un seul mot caractérise l’attitude actuellement adoptée par Candide Azanaï : l’ingratitude. Pourquoi s’acharner contre Boni Yayi aujourd’hui ; se demande-t-on ? Après avoir participé il y a à peine quelques mois à la gestion du pays aux côtés de ce même président toujours au pouvoir, il en vient à se transformer en bourreau du régime pour la simple raison que l’argent lui gratte les mains. L’argent, oui l’argent tourne la tête à Candide Azanaï qui ne sait plus où se mettre. Entre-temps avec Soglo et la famille Rb, tantôt avec Boni Yayi, après c’est une apparition honteuse aux côtés de Talon à Paris et après… nul ne sait quand l’argent sera terminé, où se rendra-t-il. Cette maladroite intrusion sur la scène politique actuellement pour critiquer à nouveau Boni Yayi ne donne aucune crédibilité à cet individu qui n’a d’ailleurs aucun respect pour la fonction présidentielle et même pour les institutions de la république. Sous d’autres cieux, un respect est dû au président de la république.  Une chose est sure, Candide ne restera pas impuni, il est temps de lui marquer son existence et de lui rappeler son parcours politique. Les prochaines joutes électorales lui donneront une leçon car plus personne ne voudra associer ce Judas des temps modernes qui connaîtra alors sa mort politique.

A.  A. Djossouvi,

Source:  http://construirelebenin.over-blog.com/article-candide-azanai-l-histoire-d-un-badaud-pourtant-fait-ministre-par-boni-yayi-122333179.html

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

PROCES DANGNIVO, LES DÉCLARATIONS DES ACCUSÉS

Par Wilfried Léandre HOUNGBEDJI, La Nation, 11 novembre 2015 2e jour du Procès affaire Dangnivo: «Toute cette affaire est du théâtre», selon l’accusé principal Alofa Deuxième journée du procès de l’affaire Dangnivo, hier mardi 10 novembre, l’ambiance spéciale ayant prévalu dans le prétoire une semaine plus tôt, est remise. Même dispositif de sécurité autour des accusés. Le prétoire est à nouveau rempli. La Cour d’appel de Cotonou a prévu le débordement de la salle et a installé du matériel de sonorisation hors du prétoire afin que ceux qui n’y ont pas accès, suivent en temps réel les débats. Ceux-ci sont conduits par le président Félix Dossa, président de la Cour d’appel de Cotonou. Il est assisté de Saturnin Avognon et Jacques Hounsou (assesseurs) et des jurés Davidé Rose Gayon, Adéyèmi Pierre Olihidé, Oladakpô Allabi, Akodé Maurice Bènou (titulaires), et Kokou Akododja, Marie-Marguerite Nouhoumon (suppléants). Dans le fauteuil du ministère public, Gilles Sodonon, le procureur géné

DRAME DE PORGA: Récit d'une catastrophe

Récit de la catastrophe de Porga du mercredi 24 mai 2006 Frère Florent Priuli, o.h. Le Mercredi 24 Mai 2006 à l’hôpital Saint Jean de Dieu de Tanguiéta on était sur la fin d’une longue journée de consultation et d’interventions en urgence pour des péritonites dont deux étaient d’origine typhique. Un message urgent nous parvient de Porga par la radio qui connecte les dispensaires périphériques à l’hôpital Saint Jean de Dieu de Tanguiéta : c’était le Révérend Frère Olivier, Prieur de la communauté de Porga, qui nous demandait de venir urgemment à leur secours avec tous les véhicules et des camions pour pouvoir charger un nombre très élevé de brûlés, à la suite d’un incendie de camion citerne à essence, qui c’était renversé en essayant d’éviter un enfant qui traversait la route juste presque en face du centre de santé saint Jean de Dieu de Porga. Nous avons pris rapidement nos deux camionnettes et le minibus pour répondre à leur appel. Déjà à plusieurs kilomètres de loin on voya

Saisie manu militari des intrants de la SDI

A l’attention de Mr le Président de l’Assemblée Nationale Question d’actualité La campagne cotonnière 2012-2013 semble de plus en plus hypothéquée, sans qu’aucune réaction cohérente et compréhensible du gouvernement ne soit enregistrée. On assiste plutôt à : Une intensification de la communication (presse écrite, presse audiovisuelle) qui n’informe réellement, ni n’éclaire l’opinion publique. Une saisie hors procédure judiciaire, à Allada, la nuit du vendredi 8 au samedi 9 Juin 2012  des intrants, notamment les engrais, de l’entreprise SDI, puis le 10 Juin 2012, l’arraisonnement toujours hors procédure judiciaire, en haute mer d’un bâteau  chargé d’insecticides  appartenant à la même société; Il est demandé au gouvernement d’expliquer à la représentation nationale : Quelle sont les raisons légales qui sous-tendent l’action du gouvernement consistant à s’accaparer des intrants appartenant à une entreprise privée, sans l’intervention d’aucune procédure judiciaire ? Quels sont