Depuis 2002, la prévalence du VIH s'est stabilisée à 1,2% dans la population générale. Malgré cette tendance à la stabilisation, il existe des poches de concentration de fortes prévalences au sein de certaines populations clés plus exposées aux risques d'infection notamment les professionnelles de sexe, leurs partenaires, les détenus, les Hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les consommateurs de drogues injectables.
L'enquête démographique et de santé 2011 - 2012 révèle que le taux de prévalence est de 1,2 % chez les personnes de 15-49 ans. Cette prévalence estimée chez les femmes à 1,4% est plus élevée que chez les hommes du même groupe d'âge (1,0%) (sexe ratio de 140 femmes infectées pour 100 hommes). La prévalence la plus élevée est observée au niveau du groupe d'âge 30-34 ans (2,1%) et celle la moins élevée pour le groupe d'âge 15-19 ans (0,3%).
Aussi il ressort qu'en milieu urbain la seroprévalence est plus élevée qu'en milieu rural (1,9% contre 0,9%). En particulier c'est à Cotonou que la prévalence du VIH est plus élevée (1,9% contre 1,4% dans les autres villes)
Les tableaux qui vont suivre montrent une estimation de l'évolution du VIH entre 2016- 2020. Ces tableaux sont issus du RAPPORT DE SUIVI DE LA DÉCLARATION DE POLITIQUE SUR LE VIH AU BÉNIN 2016.
Ceci reste des estimations.
Source : Rapport de suivi de la déclaration de politique sur le VIH au BENIN 2016.